Hallow's
College, Drumcondra, DUBLIN 9
Dates : 28 juillet
- 2 août 2003 - Thème : Héritage Celtique et traditions
dans un monde en mutation Rentañ
kont Kendalc'h 2003 e Dublin A-bouez eo bet displegadenn
skourr Breizh, graet gant Yann GUILLAMOT. Evel an tan hag a veze miret gwechall en tiez, ne varv ket an tan ha koulskoude ez eo bepred un tan nevez, rak e chom bev. Skourr Manav en deus respontet d'an dud hag a soñj dezho n'eus ket eus ar broioù keltiek nag eus ar Gelted. Lavaret en deus ne servije da netra da sevel tabut war an amzerioù kozhañ, evit gouzout piv a oa kelt ha piv ne oa ket. Gouzout a reer mat e oa eus ar Gelted kozh, Jules Cesar e-unan a skrive diwarno. Evidomp koulskoude ar pezh a zo a-bouez eo gouzout ez eus perzhioù dibar eus ar c'hwec'h bro geltiek bodet er C'Hendalc'h Keltiek hag e weler muioc'h mui c'hoant ar c'hwec'h pobl-se da labourat a-gevret war meur a dachenn. Zoken e broioù bihan evel Enez Vanav ha Kerne-veur e weler oc'h advleuniañ ur yezh keltiek hag a oa bet laosket a-gostez hag an holl herez keltiek. Ha koulskoude ne chom ket an hengoun evel ur c'hantved kent, met bev eo hag e vev gant ar bed a-vremañ. Tri miz'zo eo marvet Richard Jenkin, hag a zo bet tad adsavidigezh hengoun Kerne-Veur hag he yezh. Deuet e oa er c'hendalc'h an It Jenkin. Lavaret he deus e oa bet lidet e kernewek oferenn obidoù R JENKIN. Skourr Kerne-veur a lavare e oa bet anavezet gant Tourist Office Kerne-veur banniel Sant Piran, da lavaret eo banniel an emsav kernevat. War tiez Polis 'zo e weler ar banniel-se. Hag anavezet eo bet ez-ofisiel ar c'hernewek evel ur yezh da zoujañ outi. Daoust ma n'eo ket
lakaet e pleustr kalz ar mennad-se, e weler penaos ez eo bet adsavet hengoun
ar vro en ur ober 50 bloaz. Keloù a zo bet ivez digant ar broioù
all. Ha mennadoù a zo bet kemeret gant ar C'Hendalc'h Keltiek etrevroadel
war diaesterioù kelenn ar c'hernewek hag ivez war an diouer a soujañs
eus ar stad c'hall e-keñver ar Brezhoneg. Ar
yezh keltiek nemeti eo ha n'he deus statud lezennel ebet en he bro. Compte-rendu partiel du Congrès Celtique 2003 à Dublin Le Congrès celtique s'est tenu à Dublin sur le thème " L'héritage celtique et les traditions dans un monde en changement " L'intervention de la Bretagne a été faite par Yann GUILLAMOT. Il a exposé comment l'héritage celtique en Bretagne était à la fois dans une phase de reconnaissance et de mutation. Les musiciens et danseurs qui ont le plus étudié et recherché l'héritage de musique et danse traditionnels sont parfois aussi ceux qui ont le plus innové. Il l'a prouvé par des présentations de musique bretonne traditionnelle et actuelle et une vidéo sur la danse. La vidéo montrait à Quimper de la danse bretonne contemporaine, mélange de tradition pure dans le costume et d'innovation dans la danse. Il n'y a pas à opposer la tradition et le monde moderne. Comme le feu dans les foyers autrefois restait à la fois durable et toujours renouvelé, la tradition se renouvelle car elle est restée vivante. L'Ile de Man a répondu à ceux qui vont jusqu'à douter de l'existence des Celtes, qu'il ne sert à rien de vouloir trouver une réponse à nos questions actuelles dans les profondeurs du passé. Bien sur les Celtes existent depuis longtemps et Jules César lui-même le relatait. Mais l'important est que depuis des siècles, avec une accélération depuis un demi-siècle, les Celtes montrent leur volonté de s'affirmer comme tels et de faire des actions communes. Même les peuples celtiques qui semblaient un peu oubliés, comme l'Ile de Man ou la Cornouailles voient refleurir leurs traditions et leur langue celtique. Mais là aussi la recherche de la tradition ancienne sert à revitaliser la vie actuelle. Il y a trois mois disparaissait Richard Jenkin, le père de la renaissance de la conscience du peuple et de la langue en Cornouailles britannique. Les obsèques de Richard JENKIN ont été célébrées en Cornique, ce qui aurait été impensable il y a quelques années. Le drapeau de Saint PIRAN, revendiqué par les mouvements corniques comme le drapeau national de la Cornouailles britannique, flotte désormais sur des offices du tourisme et même des commissariats de police. La langue cornique bénéficie désormais d'un statut officiel. Tout ceci qui semblait utopique voire impossible il y a cinquante ans est désormais réalité. Les moyens financiers manquent toujours pour l'enseignement de la langue cornique mais le statut juridique de la langue existe, ce dont la langue bretonne ne bénéficie toujours pas. C'est la seule langue celtique à ne bénéficier d'aucune reconnaissance officielle. |